Hiéroglyphes

Un hiéroglyphe est un caractère de la plus ancienne écriture égyptienne.

L’écriture hiéroglyphique égyptienne est figurative : les caractères qui la composent représentent en effet des objets divers, — naturels ou produits par l’homme —, tels que des plantes, des figures de dieux, d’humains et d’animaux… Les égyptologues y distinguent traditionnellement trois catégories de signes : les signes-mots (ou idéogrammes), qui désignent un objet ou, par métonymie, une action ; les signes phonétiques (ou phonogrammes), qui correspondent à une consonne isolée ou à une série de consonnes ; les déterminatifs, signes « muets » qui indiquent le champ lexical auquel appartient le mot.

Apparue à la fin du IVe millénaire avant notre ère en Haute-Égypte? (sud du pays), l’écriture hiéroglyphique est utilisée jusqu’à l’époque romaine, soit pendant plus de trois mille ans. La connaissance des hiéroglyphes se perd avec la fermeture des lieux de culte païens par l’empereur Théodose Ier vers 380, et il faudra, après la découverte de la pierre de Rosette, le génie de Jean-François Champollion pour briser, après quatorze siècles, ce qui paraissait être « un sceau mis sur les lèvres du désert ».


Traduction des prénoms en hiéroglyphes

Les prénoms évoluent en fil du temps et n’ont pas toujours un équivalent ayant traversé les siècles. De ce fait, les traductions de prénoms en hiéroglyphes (ou dans d’autres langues relativement éloignée de notre contexte occidental d’un point de vue géographique ou temporel) sont réalisées de manière phonétique. Chaque syllabe est ainsi transformée en un équivalent, un son qui se rapproche. Faites attention à une prononciation anglophone, par exemple, qui donnerait lieu à une traduction phonétique différents d’une prononciation francophone.

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