Evrard des Barres

Évrard des Barres — Wikipédia

Maître de l’Ordre de 1149(1) à 1151

Né vers 1113 à Meaux en Champagne, Evrard de Barres entre très jeune dans l’Ordre du Temple. En 1143, il est déjà précepteur de France. A Pâques 1147, il convoque le chapitre général de l’Ordre en France dans la Maison du Temple de Paris et décide de participer activement à la deuxième croisade qui vient d’être décidée. L’Ordre se joindra à l’armée du Roi de France, Louis VII.

Dès le début de la progression de l’armée française en Anatolie (janvier 1148), les Templiers font preuve de leur courage et de leur bravoure en sauvant Louis VII d’une embuscade turque dans les gorges de Pisidie, près du mont Kadmos.

Après cette victoire, Louis VII remet toute son armée entre les mains d’Evrard des Barres. Celui-ci impose une discipline de fer aux croisés et divise l’ost en plusieurs groupes qui sont chaque fois dirigés par un chevalier du Temple. Grâce à cette discipline stricte dictée par les Templiers, tout l’ost français pourra sortir de ces dangereuses gorges sans plus subir que quelques pertes.

Au printemps 1148, Louis VII et ce qui reste de son ost arrivent à Antioche. Sans plus de ressources financières, il adresse une requête aux Templiers de lui octroyer un prêt de 2000 marcs pour subvenir à ses besoins. Evrard des Barres se rend immédiatement à Acre pour réunir la somme nécessaire qu’il remet à Louis VII. Ce sera le premier acte financier posé par les Templiers qui deviendront par la suite les banquiers des rois et des seigneurs.

En juillet 1148, Baudouin III réunit à Jérusalem les maîtres des Ordres du Temple et de l’Hopital, Louis VII et Konrad III pour leur proposer d’aller assiéger Damas. Cette expédition se soldera par un solide échec en août.

En janvier 1149, Robert de Craon meurt et laisse sa place de Maître de l’Ordre à Evrard des Barres Il se joint à Louis VII lorsque celui-ci retourne en France après les fêtes de Pâques en 1149.

En mai 1150, il préside le Chapitre Général de l’Ordre à Paris. André de Montbard, alors Sénéchal de l’Ordre, adresse plusieurs lettre à son Maître en réclamant sa présence en Terre Sainte et en lui demandant d’envoyer des renforts et de l’argent. Evrard ne donne pas suite à ces missives, car il a décidé de renoncer à sa fonction de Maître de l’Ordre. En avril 1151, il entre dans l’Ordre Cistercien comme simple moine à l’abbaye de Clairvaux. Il y restera 24 ans dans la contemplation et la prière, jusqu’à sa mort en 1174.

Extrait de templiers.org

Évrard des Barres — Wikipédia

Évrad des Barres, une figure emblématique de l’histoire médiévale, dont la vie et les actions ont laissé une empreinte indélébile sur son époque. Né vers la fin du XIIe siècle, Évrad était un homme d’une grande prestance, doublé d’une intelligence acérée et d’un courage sans pareil. Son nom résonne à travers les âges comme celui d’un chevalier d’une loyauté inébranlable et d’une bravoure légendaire.

Dès son plus jeune âge, Évrad des Barres fut destiné à embrasser la voie de la chevalerie. Issu d’une lignée noble, il reçut une éducation soignée, apprenant l’art de manier l’épée, de monter à cheval et de se comporter avec l’honneur et la courtoisie qui étaient les vertus cardinales de son temps. Dès lors, il s’engagea dans les tournois et les combats, où sa vaillance et son adresse lui valurent une réputation grandissante.

Cependant, ce n’est pas seulement sur le champ de bataille que la renommée d’Évrad des Barres se forgea. En tant que seigneur féodal, il avait également la charge de veiller sur ses terres et ses vassaux, de rendre la justice et de protéger les faibles. Sa générosité envers les nécessiteux et son sens du devoir envers les siens firent de lui un seigneur respecté et aimé de son peuple.

Mais c’est surtout lors des croisades que le nom d’Évrad des Barres brilla de tout son éclat. Animé par une ferveur religieuse et un désir de servir sa foi, il prit la croix et partit combattre aux côtés des chevaliers chrétiens en Terre Sainte. Là-bas, il fit montre d’un courage et d’une détermination sans faille, se distinguant dans de nombreuses batailles et gagnant l’admiration de ses pairs.

Pourtant, la vie d’Évrad des Barres ne fut pas exempte d’épreuves. Comme tout homme de son temps, il dut faire face à la cruauté de la guerre, à la perte de proches et aux tourments de l’âme. Mais à travers toutes ces vicissitudes, il demeura fidèle à ses idéaux de justice, de courage et de foi.

À la fin de sa vie, Évrad des Barres était devenu une légende vivante, un symbole de l’héroïsme chevaleresque et de la piété médiévale. Son nom fut chanté dans les cours et les châteaux, sa mémoire honorée par ceux qui virent en lui l’incarnation même de la vertu chevaleresque. Et même aujourd’hui, des siècles après sa mort, son souvenir demeure gravé dans les annales de l’histoire, rappelant à tous le noble idéal auquel il consacra sa vie.

Évrard des Barres — Wikipédia